Pour moi, pour lui, pour eux, pour nous, pour
Pour moi, pour lui, pour eux, pour nous, pour toi…
Mon premier post, mes premiers mots, ma première envolée, ma première lâchée prise, ma première sensation de liberté, ma première appréhension, mon premier vrai blog…
Je vais essayer de rester le plus longtemps possible, d’écrire sans retenue, de laisser mes mots s’exprimer, de ne pas les réprimer, de leurs offrir la voix royale pour s’expulser.
Sans artifices, sans mensonges, sans illusions, sans limites, sans censure, sans honte, sans culpabilité, sans détours et retour, rien que mes mots, ces maux qui ne se sont jamais dévoilés...
Mes mots, ils sont pleins de rêves, de mondes merveilleux, de grands espaces pleins de couleurs, de légèreté, d’envie et d’odeur. Leurs substances sont celles des nuages et des fleurs, aussi profondes et mystérieuses que le ciel. Mes maux sont teintés d’obscures, de zones d’ombres, de silence, de non dit, de peur et de cauchemar, ils sont comme la nuit, habillés d’un linceul, ils ont un goût de mort et d’ennui…
La poésie est mon langage, celui de l’insensé, du rêveur éveillé. Mais aujourd’hui je ne veux plus me cacher derrière ces longues mélodies. Je veux parler avec mes mots, ces mots qui me sont interdits. Avec ou sans poésie, avec ou sans vos regards, avec ou sans la maladie, et me dire qu’il n’est pas trop tard pour guerrir...